Roland de La Platière Jean-Marie

1734 - 1793

Girondin, il se lie d’amitié pour Vergniaud et Brissot. Il devint ministre de l’Intérieur en 1792, il ne fait rien pour empêcher les massacres de septembre. En janvier 1793, il tenta de s’opposer à la condamnation à mort du roi et s’enfuit à Rouen, où, apprenant l’exécution de sa femme, il se perça le cœur. Sa femme Manon Roland était une femme cultivée, elle tint à Paris un salon où se réunissait les Girondins dont elle était l’égérie, elle fut guillotiné en déclarant « Oh Liberté, que de crimes en ton nom ».