Fleurus 26 juin 1794

Au début de 1794, la première coalition européenne est sur le point de se fendre, la Prusse et la Russie sont davantage occupées à se disputer la Pologne. L’Angleterre, grâce à son or et à son ministre Pitt, maintient le combat contre la France, qui par sa démographie et ses généraux, est la première puissance militaire d’Europe. Pourtant, la victoire de Moreau à Tourcoing fait place à de nouveaux revers et ce malgré la présence des représentants du Comité de Salut Public (Le Bas et St-Just).

Les Alliés veulent lever le siège de Charleroi mais ils ignorent que la ville est tombée aux mains des Français la veille. Organisés en cinq colonnes les Austro-Hollandais frappent les forces françaises disposées en arc de cercle autour de Charleroi. Un ballon captif des frères Montgolfier est employé sur le champ de bataille, il observe tous les mouvements des coalisés. A la pointe du jour, l’affrontement commence par de vives canonnades. La colonne autrichienne attaque Kléber sur la gauche, ce dernier est repoussé dans les bois, mais il profite des hésitations adverses pour contre-attaquer. Sur la droite, Marceau est repoussé, la panique s’installe, mais galvanisé par la fougue de leur général et par l’arrivée de Lefebvre, les Français restent maîtres du territoire. Jourdan, au centre fait donner les réserves, il lance une ultime attaque. Les Alliés sont repoussés mais les Français ne les poursuivent pas, la bataille a été rude et chère en munitions. Bruxelles et Anvers sont aux mains des Français, la Belgique est conquise, et les Anglais rembarquent pour l’Angleterre.

La bataille de Fleurus

Au centre, Jourdan, le héros de la bataille. Au-dessus de lui, on peut apercevoir le ballon des frères Montgolfier qui servit d’observatoire pour les positions ennemis.

Bataille de Fleurus, 26 juin 1794 - par Jean-Baptiste MAUZAISSE 1835 (Musée national du château de Versailles)

Bataille de Fleurus, 26 juin 1794 - par Jean-Baptiste MAUZAISSE 1835 (Musée national du château de Versailles)